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Chauvigny

 Centre de Chauvigny depuis le pont sur la Vienne.
En arrière-plan, la cité médiévale (vue du  donjon de Gouzon, la collégiale Saint-Pierre, le château d'Harcourt et le château baronnial.

 vue générale

 Vue sur Chauvigny depuis les hauteurs de la cité médiévale.

 Les ruines du château baronnial (XIIe siècle), ancien château des Évêques de Poitiers

Pendant le Moyen Âge, les hommes se sont implantés essentiellement sur l'éperon rocheux et le plateau qui dominent la vallée de la Vienne au nord.
Une cité se développe à partir du XIe siècle, elle accueille cinq châteaux forts : château Baronnial ou des Évêques, château d'Harcourt, donjon de Gouzon, château de Montléon et tour de Flin, ainsi que la collégiale Saint-Pierre construite au cours du XIIe siècle.
La cité est entourée de remparts dont les accès sont protégés par des portes fortifiées.

Ruines du château fort, ferme seigneuriale : Située au cœur du bourg, cet ancien logis seigneurial servit très longtemps de ferme. Il appartenait à la famille de Menou qui l'occupa jusqu'en 1802.

Il est composé d'un corps de logis quadrangulaire et d'une tourelle carrée en encorbellement.

Peu après l'an 1000, les évêques de Poitiers succédant à une famille portant le nom de Chauvigny, deviennent seigneurs de Chauvigny, puis barons à partir du XIVe siècle.

Aux Xe et XIe siècles, ils y élèvent un château.

Le premier évêque de Poitiers seigneur de Chauvigny est Isembert Ier (mort en 1047) sans doute membre de la famille de Chauvigny dont il avait hérité la seigneurie, après lui se sont succédé plusieurs évêques jusqu'en 1789.

Les fiefs voisins vont, à leur tour, édifier des châteaux forts, qui seront rachetés successivement par les évêques de Poitiers jusqu'en 1447.
En ce XVe siècle, la ville atteint sa plus grande extension, entourant de
ses 2 kilomètres de remparts, cinq châteaux et quatre églises.

Chauvigny château Harcourt

Chauvigny château HarcourtLe château d'Harcourt (XIIIe siècle) est le mieux conservé des châteaux chauvinois.

Ce château tire son nom d'une illustre famille normande, dont un de ses membres épousa, vers 1280, la vicomtesse de Châtellerault qui possédait initialement le fief. Après être resté près de deux siècles en possession de la famille d'Harcourt, il a été cédé en 1447 aux évêques de POITIERS, barons de Chauvigny.

Reconstruit au XIIIe siècle, par Jean II d'Harcourt, c'est le mieux conservé des châteaux chauvinois.

L'enceinte, à peu près rectangulaire, de 39 mètres sur 29, se compose de hautes courtines avec base en talus, autrefois crénelées, et flanquées de tourelles cylindriques pleines.

L'entrée, défendue par un assommoir et une herse, est dépourvue de pont-levis. Les meurtrières, à niche de tir, possèdent de trois à six traverses, ce qui est exceptionnel.

L'élévation du donjon, seul élément subsistant du château, témoigne de deux périodes de construction.
Un premier état au XIIe s. révèle un édifice aux dimensions modestes, élargi et surhaussé au XIIIe siècle.
Il est acquis par les évêques de Poitiers, seigneurs de Chauvigny, vers 1350.
En 1687, un procès-verbal des visites du domaine de l'évêché le déclare entièrement ruiné.

L'élévation du donjon, seul élément subsistant du château, témoigne de deux périodes de construction.
Un premier état au XIIe s. révèle un édifice aux dimensions modestes, élargi et surhaussé au XIIIe siècle.
Il est acquis par les évêques de Poitiers, seigneurs de Chauvigny, vers 1350. En 1687, un procès-verbal des visites du domaine de l'évêché le déclare entièrement ruiné.

Lac de Paulmy

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