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Château de Villandy

La cour d’honneur

En 1906, le Château fut acheté par le Docteur Joachim Carvallo, né en Espagne en 1869, arrière-grand-père des actuels propriétaires.
Il abandonna la brillante carrière scientifique qu’il menait pour se consacrer uniquement à Villandry.
Il sauva ainsi le château qui était sur le point d’être démoli et créa, en pleine harmonie avec l’architecture Renaissance de ce dernier, les jardins que nous voyons aujourd’hui.

Les façades de la cour d'honneur sobres et épurées sont dépourvues des rinceaux et autres arabesques du début du règne de François Ier (vers 1536).

La galerie à arcades est une des composantes de l’architecture de la Renaissance.
Ce couloir de circulation communicant avec l’extérieur situé au rez-de-chaussée est une douce transition entre la demeure et les jardins.

La cour d'honneur s'ouvre largement sur les perspectives de la vallée

du Cher et de la Loire.

Les trois corps de logis qui encadrent la cour d’honneur forment un fer à cheval ouvert sur la vallée.
Pour rompre la monotonie de la symétrie, de la proportion et de la régularité chères au style Renaissance, l’architecte du château de Villandry a introduit de subtiles différences : les ailes n’ont pas tout à fait la même longueur, l’alignement des fenêtres centrales est légèrement décalé.

Enjambées par un pont-levis, les douves mettent en valeur le nouveau palais de la Renaissance.

Dans un soucis d’ordre, d’harmonie et de régularité, les fenêtres des constructions Renaissance sont alignées tant horizontalement que verticalement.
Pour souligner cet alignement parfait, des pilastres sculptés et des corniches sont présents sur la façade. Les fenêtres ou baies, sont quant à elles, divisées en quatre par des traverses (horizontales) et des meneaux sculptés (verticaux). L’ensemble forme une fenêtre à croisée.

Le donjon

Le donjon est l’unique élément médiéval encore en place qui rappelle que Villandry était une forteresse avant les profondes transformations effectuées suite à l’acquisition du domaine par Jean Le Breton au XVIe siècle.
Seul cet élément d’architecture massif est orné de créneaux et merlons caractéristiques des constructions défensives bâties au Moyen-Âge. Un œil averti identifiera sur le donjon les stigmates des percées réalisées aux XVIIIe siècle mais comblées à l’occasion du grand projet de Joachim Carvallo dont la volonté était de rendre à Villandry son caractère Renaissance.

Les armoiries de Jean Le Breton, propriétaire de Villandry à le Renaissance

Situées au niveau du toit sont les lucarnes Renaissance ouvragées. Hautes et lumineuses, sans toutefois égaler les fenêtres, elles sont également divisées en quatre par des meneaux sculptés et des traverses.
Un fronton triangulaire, lui-même surmonté d’un élément décoratif qui rappelle un petit édifice, d’où son nom d’édicule, termine la parure. Sur chaque fronton est un haut-relief.
On peut y voir les armoiries de Jean Le Breton, premier propriétaire de Villandry ; mais également celles de Florimond de Robertet, secrétaire de François I et trésorier de France, commanditaire du château de Bury, dont la fille épousa le fils de Jean Le Breton.

Maison dite de François Ier ou Hôtel de Chabouillé.

L’escalier d’honneur

Lors des importantes modifications structurelles apportées par le marquis de Castellane au XVIIIe siècle, l’escalier extérieur est supprimé. Les étages seront désormais reliés par un escalier intérieur.

L’escalier d’honneur est classé depuis 1934 au titre des Monuments Historiques tout comme la salle à manger.

plafond de L'escalier

Statues du XVII° siècle (Espagne) et St Michel terrassant le démon, en bois polychrome du XVI° siècle.

Maquette du château

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