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Église collégiale Saint-Pierre

u cœur de la Cité Médiévale, la Collégiale construite au XIIe siècle, est un des fleurons du Poitou Roman. Le chevet frappe par l'harmonieux étagement des volumes et par la richesse de la décoration sculptée.


A noter que les murs au sommet recourbé qui couronnent l'abside et les chapelles rayonnantes ne sont pas des coupoles mais de simples murs-bahuts qui dissimulent la toiture en tuile.

Son origine est mal connue. L'existence d'un chapitre de dix chanoines y est attestée dans le premier quart du XIe siècle.
Il existait donc, à cette époque, un premier édifice, dont quelques pierres sculptées sont réemployées dans le chevet de l'église qui nous est parvenue.
Celle-ci a été construite au XIIe siècle, en commençant par le chœur.
Le clocher a été achevé au début du XIIIe siècle.
Siège d'un archiprêtré sous l'Ancien Régime, Saint-Pierre reste celui du doyenné jusqu'au début de notre siècle; il est alors transféré à Notre-Dame en ville basse.

Le clocher de l'église Saint-Pierre vu du donjon de Gouzon

Très endommagée sous les guerres de Religion et lors de la Fronde, privée d'entretien sous la Révolution, elle a fait l'objet de plusieurs campagnes de restauration au XIXe siècle.
Les crépis et peintures intérieurs datent de 1856.
Si la façade est peu ornée, le chevet (visible rue Saint-Pierre) frappe par l'harmonieux étagement des volumes et par la richesse de la décoration sculptée.
Noter que les murs au sommet recourbé qui couronnent l'abside et les chapelles rayonnantes ne sont pas des coupoles mais de simples murs-bahuts qui dissimulent la toiture en tuiles.

L’intérieur

L'intérieur frappe par l'élévation des voûtes qui donne au monument légèreté et lumière.
La nef à cinq travées n'a pour tout décor que celui des chapiteaux, dont le style évolue d'est en ouest vers des formes de plus en plus gothiques.

Toute la richesse est réunie dans le chœur.
Les chapiteaux des colonnes sont mondialement connus: on y voit divers épisodes de la vie de la Vierge (Annonciation) et de Jésus (Annonce aux bergers, Adoration des Mages, Présentation au Temple, Tentation au désert), le Triomphe et la ruine de Babylone, le Pèsement des âmes, ainsi qu'une profusion d'animaux et de monstres.

L'auteur de ces scènes, un certain Geoffroy, dont la signature figure sous le chapiteau de l'adoration des Mages (GOFRIDUS ME FECIT), fait içi preuve d'une verve puissante et d'une naïve expressivité, dont on ne retrouve qu'un écho bien affaibli à Civaux ou à Oyr

L'intérieur frappe par l'élévation des voûtes qui donne au monument légèreté et lumière.
Toute la richesse est réunie dans le chœur.
Les chapiteaux exceptionnels du chevet montrent divers épisodes de la vie de la Vierge et de Jésus, ainsi qu'une profusion d'animaux et de monstres.
L'auteur de ces scènes, un certain Gofridus, dont la signature figure sous le chapiteau de l'adoration des Mages, fait ici preuve d'une verve puissante et d'une naïve expressivité.

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