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Château de Chenonceau

Le château de Chenonceau est un château de la Loire situé en Touraine, sur la commune de Chenonceaux, dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.

Chenonceau avec sa célèbre galerie à deux étages qui domine le Cher est l'un des fleurons de l'architecture du Val de Loire.
Ses emprunts à l'Italie et ses caractéristiques françaises sont clairement perceptibles.

Chenonceau est construit, aménagé et transformé par des femmes très différentes de par leur tempérament.

Il est édifié par Katherine Briçonnet en 1513, enrichi par Diane de Poitiers et agrandi sous Catherine de Médicis.

Il devient un lieu de recueillement avec la reine blanche Louise de Lorraine, puis il est sauvegardé par Louise Dupin au cours de la Révolution française et enfin, métamorphosé par madame Pelouze.

De par le grand nombre de personnalités féminines qui en ont eu la charge, il est surnommé « le château des Dames ».

Le domaine privé de Chenonceau appartient à la famille Menier depuis 1913

Le jardin de Diane

Le jardin de Diane de Poitiers, dont l'entrée est commandée par la maison du Régisseur : la chancellerie, construite au XVIe siècle ; au pied de laquelle se trouve un embarcadère, agrémenté d'une vigne, accès indispensable à toute promenade sur le Cher.

En son centre se trouve un jet d'eau, décrit par Jacques Androuet du Cerceau dans son livre, Les plus excellents bastiments de France (1576).

D'une conception surprenante pour l'époque, le jet d'eau jaillit d'un gros caillou taillé en conséquence et retombe « en gerbe » vers un réceptacle pentagonal de pierre blanche.

Ce jardin est protégé des crues du Cher par des terrasses surélevées depuis lesquelles on a de beaux points de vue sur les parterres de fleurs et le château.

 jardins de Catherine de Médicis.

Le jardin de Catherine de Médicis est plus intime, avec un bassin central, et fait face au côté Ouest du château.

La décoration florale des jardins, renouvelée au printemps et en été, nécessite la mise en place de 130 000 plants de fleurs cultivés sur le domaine.

 façade ouest

Façades nord-est du château.

 Tour des Marques

La tour des Marques est le seul vestige visible de l'ancien château médiéval de la famille des Marques, rasé par Thomas Bohier en 1515.
Elle correspond au donjon de l'ancienne bâtisse, constituée d'une tour ronde, ainsi que d'une tourelle abritant la cage d'escalier.
Bohier va réhabiliter la tour en lui donnant un aspect plus moderne, dans le goût Renaissance, grâce au percement de larges fenêtres à meneaux, d'une porte ouvragée, de lucarnes en pierre blanche, et l'ajout d'un clocheton, dont la cloche porte la date de 1513.
Il fait également installer de petites consoles sur le chemin de ronde, et recouvre l'ancienne maçonnerie de mortier, cachant ainsi les anciennes archères, mais il subsiste néanmoins des traces.

pont-levis

jardin Russell Page

Un nouveau jardin contemporain inspiré par les croquis du paysagiste anglais, Russell Page (1906-1985), est inauguré le 1er juin 2018

Les Cariatides  Apollon, Pallas, Hercule et Cybèle

 le labyrinthe

Centre du Labyrinthe

C'est un labyrinthe italien voulu par Catherine de Médicis qui est planté de 2 000 ifs.

En son centre, on trouve une gloriette surélevée.

Ferme du XVIe siècle

L'ensemble datant du XVIe siècle comprend les écuries de Catherine de Médicis, un potager et un atelier floral où travaillent aujourd'hui deux fleuristes pour la mise en fleurs des pièces du château.
Le potager accueille plusieurs variétés de légumes et de plantes, dont plus de 400 rosiers.

Le parc

Cuisines du sous-sol

Dans toutes les grandes demeures du temps d'avant les cuisines étaient d'une importance capitale.
La nourriture, à une époque où les festins étaient quasi journaliers, était une priorité.
Se régaler aussi.Imaginez le château de Chenonceau du temps de sa splendeur, lorsque Catherine de Médicis, grande gourmande, aimait inviter dans son château sur le Cher et proposer de somptueux banquets pour faire plaisir à ses enfants et se faire plaisir.
Car en plus d'être la mère de 3 rois et 2 reines, elle apprécie les plats raffinés.

piano cuisson

Les cuisines sont installées au sous-sol auquel on accède par un escalier situé entre la galerie et « la chambre de François Ier ».
Aménagées dans les piles assises du moulin ayant précédé le château qui forme un énorme soubassement, elles sont composées de plusieurs salles, dont l'office, salle basse aux deux voûtes en croisées d'ogives comportant une cheminée, la plus grande du château.
À côté se trouve le four à pain.
L'office dessert la salle à manger du personnel du château, la boucherie dans laquelle sont exposés les crochets pour suspendre le gibier et les billots pour les dépecer, ainsi que le garde-manger.
Un pont se tient entre l'office et la cuisine à proprement parler.
Le mobilier du XVIe siècle a été remplacé pendant la Première Guerre mondiale en un équipement plus moderne, pour soutenir les besoins de l'hôpital.
Un quai de débarquement permettant d'apporter directement des marchandises dans la cuisine, est appelé selon la légende, le Bain de Diane.

Four a pain
 

Des magnifiques moules en cuivre pour le pâtisserie

boucherie

boucherie table travail

La boucherie,une pièce très importante dans la vie du château

Des plates en cuivre dans toutes les pièces de l'office

Salle à manger de la cuisine

Les cuisines et l'office font parti de ce que l'on nomme les communs du château.
Ce sont sans aucun doute les pièces les plus vivantes du domaine.
Avoir de nombreux employés aux cuisines était une preuve  de richesse et de noblesse.
Le cuisinier était au plus haut de la pyramide, c'était le dernier à être renvoyé lorsque la famille faisait faillite.

 la galerie du rez-de-chaussée

La galerie, longue de 60 mètres, large de 6 mètres, et comportant 18 fenêtres, possède un sol carrelé de tuffeau et d'ardoise, ainsi qu'un plafond à solives apparentes, servant de salle de bal, elle fut inaugurée en 1577 lors des fêtes données par Catherine de Médicis et son fils Henri III.

À chaque extrémité, deux cheminées de style Renaissance, dont l'une n'est qu'un décor entourant la porte Sud qui mène à la rive gauche du Cher.

La façade du Levant fut peinte par les décorateurs de l'Opéra de Paris pour le second acte des Huguenots42.

La série de médaillons représentant des personnages célèbres sur les murs fut posée au XVIIIe siècle

galerie de Catherine de Médicis

salle des Gardes Porte en chêne du XVIe siècle.

Au-dessus de la porte en chêne du XVIe siècle, on retrouve, sous la forme de leurs patrons, Sainte-Catherine et Saint-Thomas, les anciens propriétaires, ainsi que leur devise : « S'il vient à point, me souviendra » (comprendre : fera que l'on se souviendra de moi).
Les plafonds à solives apparentes, dits « à la Française » portent les deux C entrelacés de Catherine de Médicis. Le sol est en partie recouvert de carreaux de faïence polychromes de la fin du XIXe siècle, réalisés par l'atelier parisien de Léon Parvillée119.
Ce pavement en majolique (photographie ci-dessous) est une reproduction du pavement du XVIe siècle de l'église de Brou.

Carreaux de pavement du XVIe siècle.

La cheminée porte les armes de Thomas Bohier tandis que les murs sont décorés d'une suite de tapisseries des Flandres du XVIe siècle représentant la vie de château, une demande en mariage, ou encore une scène de chasse.
Les coffres, gothiques et Renaissance, contenaient l'argenterie avec laquelle la Cour se déplaçait.

L’Apothicairerie de la Reine

L’Apothicairerie de la reine, créée par Catherine de Medicis renaît en 2019 au château de Chenonceau dans le lieu même où elle existait autrefois : le bâtiment des Dômes.
Cette pièce atypique, qui avait entièrement disparue au fil des siècles, a pu être reconstituée à son emplacement d’origine grâce à des documents retrouvés dans les archives.
Ses boiseries ainsi que son étonnante collection de 300 bocaux, pots et mortiers proviennent d’un ensemble racheté dans un palais florentin. L’impressionnant meuble présentant toute cette collection a nécessité 14 mois de travail pour ensuite être installé sur tous les murs.

Catherine de Médicis était épouse d’Henry II et mère de 5 enfants notamment François II, Charles IX et Henri III qui régnèrent sur la France. Elle accueillait à Chenonceau des savants et aimait être entourée de scientifiques. Nostradamus, célèbre pour ses prédictions occupait au Château les fonctions d’herboriste et d’apothicaire.
Il concoctait de nombreux breuvages médicinaux essentiellement à base de plantes qui servaient à soigner les locaux.
La Reine, elle, avait son propre médecin « ordinaire » : Augier Ferrier.

Dès l’entrée, vous ferez un bon 500 ans en arrière et serez transportés dans cette ambiance ensorcelante et troublante de l’époque

Chambre des Cinq Reines

Cette chambre rend hommage aux deux filles et aux trois belles-filles de Catherine de Médicis : la reine Margot, Élisabeth de France, Marie Stuart, Élisabeth d'Autriche, et Louise de Lorraine.

Le plafond à caissons du XVIe siècle arbore en effet les armoiries des cinq reines.

Le mobilier se compose d'un lit à baldaquin, de deux crédences gothiques surmontées de deux têtes de femmes en bois polychrome et d'un coffre de voyage recouvert de cuir clouté.

Chambre de Catherine de Médicis

La chambre de Catherine de Médicis est meublée d'un ensemble du XVIe siècle ainsi que de tapisseries des Flandres du XVIe siècle retraçant la vie de Samson, remarquables par leurs bordures peuplées d'animaux symbolisant des proverbes et des fables comme L'écrevisse et l'huître, ou L'habileté est supérieure à la Ruse.

La cheminée et le sol de tomettes sont d'époque Renaissance.

Dominant la pièce, une peinture sur bois, L'éducation de l'amour par Le Corrège.

Chambre de Diane de Poitiers

Sous ce tableau une bibliothèque grillagée abrite les archives du domaine dont une pièce exposée porte les signatures de Thomas Bohier et Catherine Briçonnet.
Sur les murs, deux tapisseries des Flandres du XVIe siècle,

La cheminée de Jean Goujon ainsi que le plafond portent les initiales de Henri II et de Catherine de Médicis entrelacées.
Le "H" et le "C" forment par ailleurs malicieusement le "D" de Diane de Poitiers, la favorite de Roi.
Le mobilier est composé d'un lit à baldaquin du XVIIe siècle, ainsi que de fauteuils en cuir de Cordoue.
Sur la cheminée, on observe un portrait du XIXe représentant Catherine de Médicis, par Sauvage.
À gauche de la fenêtre, une Vierge à l'Enfant, par Murillo.
À droite de la cheminée, une toile de l'école italienne du XVIIe siècle, Le Christ dépouillé de ses vêtements par Ribalta.

Cheminée avec le portrait de Catherine de Médicis

Manteau supérieur de la cheminée avec les initiales de Catherine de Médicis et Henri II

Détail des initiales royales

Vue générale de la chambre de François 1er.
Le tableau  Les Trois Grâces

Cabinet italien du XVIe siècle.

Portrait anonyme du XVIIe siècle.

Cheminée peinte de la chambre de César de Vendôme

La cheminée Renaissance fut peinte au XIXe siècle aux armes de Thomas Bohier.

Chambre de César de Vendôme - il était le fils du roi Henri IV et qui devint propriétaire de Chenonceau en 1624.

chambre de Gabrielle d'Estrées

elle était le grand amour du roi Henri IV.

Chambre de Louise de Lorraine

La chambre de Louise de Lorraine, reflète le deuil de la femme d'Henri III. On y remarque la couleur noire dominante des lambris, les peintures macabres, le prie-Dieu tourné vers la fenêtre et les décorations religieuses évoquant le deuil.
Louise est alors entourée de religieuses qui vivent à Chenonceau comme dans un couvent.
Toujours vêtue de blanc, comme le veut la tradition pour une veuve de roi de France, elle sera surnommée "la Reine Blanche".

Sa chambre a pu être reconstituée à partir du plafond d'origine orné de larmes d'argent, de cordelières de veuves, de couronnes d'épines et de la lettre λ, lambda, initiale de Louise de Lorraine, entrelacée du H de Henri III. L'atmosphère pieuse de la pièce est soulignée par le Christ à la couronne d'épines et d'une scène religieuse peinte sur bois du XVIe siècle qui orne la cheminée.

Salon Louis XIV

La cheminée de style Renaissance ornée de la Salamandre et de l'Hermine

La Galerie du premier étage

 La seule décoration est celle des deux cheminées sculptées d'esclaves enchaînés, qui se font face.
Le château expose annuellement dans cette galerie depuis 1980, les œuvres des artistes contemporains.

Table avec une peinture du château

Clocher de la chapelle.

Mme Pelouze fit ouvrir les fenêtres couplées qui furent munies de verrières d'après les dessins d'un certain Steinheil42.
Les vitraux détruits en 1944, ont été remplacés par des œuvres de Max Ingrand en 1954.
On voit dans la loggia de droite, une Vierge à l'Enfant en marbre de Carrare par Mino da Fiesole.
À droite de l'autel, une crédence ouvragée ornée de la devise des Bohier.

Vierge à l'Enfant par Mino da Fiesole

Chœur de la chapelle

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