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Château Azal le Ferron

Situé dans l’Indre, cet édifice fait parti des Châteaux de la Loire. Il a été construit au XVème siècle dans le style Renaissance.

Classé au titre des monuments historiques depuis le 25 janviers 1950. Il est la propriété de la ville de Tours, depuis les années 50, lorsque les derniers propriétaires l’ont légué à la ville.

Aujourd’hui, il est possible de découvrir un édifice toujours en très bon état qui abrite de magnifiques collections de mobilier Renaissance, Louis XVI, Régence et Empire.

La grosse tour date du XV ème siècle, elle avait un rôle défensif.
Le siècle, suivant un toit en poivrière est ajouté. 

Le bâtiment central date également du XV ème siècle, mais il va être remanié au XVII ème siècle. Ensuite au XVI ème, un grand pavillon en avant des deux autres est construit dans un style Renaissance.
Le pavillon de droite est un ajout du XVIII ème siècle. La galerie à arcades est édifiée au début du XX ème siècle pour relier le château aux communs, ou se trouve un bureau/bibliothèque. 

• Après plusieurs propriétaires différents, en 1852 la famille Luzarche l’achète. En 1925 Marthe Luzarche hérite du château.
Elle épouse Georges Hersent, un ingénieur civil, qui dirige une entreprise de travaux publics spécialisée dans l’hydraulique.
Elle lègue le domaine à la ville de Tours en 1951. 

Le château d’Azay le Ferron propose uniquement des visites guidées de l’intérieur, et également des visites guidées thématiques.
Au total quinze pièces richement meublées sont à découvrir, avec un bel échantillon des différents styles.
Depuis le XV ème siècle, les propriétaires ont toujours laissé leurs meubles. 

L’intérieur du château
La salle des Gardes

L’ancienne salle des gardes est transformée en salon à la fin du XIX ème siècle.
Les nombreux et impressionnants trophées de chasse, proviennent du frère de la donatrice : Roger Luzarche qui les rapportent de la vallée du Nil en 1846.
Animaux africains parmi lesquels un crocodile du Nil de 4 mètres de long, souvenirs de chasse du frère de Mme Hersent.

La cuisine

Le château possède trois cuisines ! Voici celle que l’on découvre lors des visites, avec son décor et ses ustensiles d’origine.
Elle est équipée de l’eau chaude et froide et même de l’eau potable ! D’où les trois robinets.
On y découvre également un piano de 1886, une glacière et même l’ancêtre du micro onde.

Salle a manger

Salon d’apparat 

C’est dans cette pièce de 124 m² que se trouvent les plus beaux meubles du château.
Le plafond à caisson du XVII ème siècle est acheté lors d’une vente aux enchères et installé a Azay le Ferron au XIX ème siècle. 

La chambre de Monsieur

C’est bien une chambre, mais le lit a été enlevé dans le but de profiter du parquet.
Le mobilier de style restauration est en acajou. Le magnifique parquet date du début du XVIII ème siècle. Il est composé de 15 essences de bois différentes dont 5 très précieuses.
Le parquet va être acheté lors d’une vente aux enchères à Versailles, il faudra un an pour le remonter au château d’Azay le Ferron ! 

La chambre de Madame

Le mobilier de style empire est fait en bois de citronnier et d’érable.
On retrouve le cygne de l’impératrice Joséphine dans les moindres recoins.
  Les meubles ont appartenu à Napoléon, qui les offre à sa sœur Caroline pour son mariage avec Murat. Lors de leur départ pour le royaume de Naples, les meubles restent en France et sont achetés par les propriétaires du château. 

La Bibliothèque 

Dans cette pièce se trouve une tapisserie impressionnante du début du XVII ème, elle représente une étape de la construction de la ville de Rome.
Elle est faite de fils d’or et de soie, entièrement tissée à la main pendant 17 à 20 ans.
Il y a également sur la cheminée une gravure idéalisée du château féodal. 

Le loup Cacao

Cuisine

Cette pièce constituait la principale des cuisines du château.
Elle a conservé son décor et ses ustensiles d’origine, parmi lesquels on peut remarquer des petites malles en tôle peinte en faux bois et tapissées de zinc qui servaient pour les pique-niques de chasse. Une belle collection de terres vernissées originaire de Touraine (Saint-Pierre-des-corps, Saint-Christophe-sur-le-Nais) a été rapportée du Musée des Beaux-Arts de Tours.
Les cuivres en usage dans la maison, tous marqués au chiffre de Georges Hersent, sont restés en place.

Jardin

Créé au XVIIe siècle, le parc a une superficie de 50 hectares ; 18 forment le parc paysager et le reste est appelé "parc agricole". Les dispositions les plus anciennes ne sont connues que par la carte établie vers 1768 par le géographe Cassini.
Quelques restes d'alignement existent encore et font l'objet de soins particuliers.

Dès 1856, Antoine Luzarche commande aux frères Bühler, paysagistes de renom, la reprise du parc sur 18 hectares.
L'existant sera remplacé par paysager.
Aucune implantation n'est due au hasard ; quel que soit le point de promenade sur les allées, une scène nouvelle apparaît.
Le parc agricole est intégré dans les perspectives, dans le jeu des volumes et des couleurs des bosquets de ceinture.
De nombreuses essences exotiques sont introduites ; en particulier, une collection d'arbres est créée.

A partir de 1920, des remaniements importants sont commandés par Georges Hersent.
Il introduit les broderies de buis et des topiaires aux abords du château qui renforcent la cohérence architecturale des bâtiments.
Il fera implanter un jardin de fleuriste à l'opposé des buis taillés. L'intimité et le sensoriel sont alors recherchés.
Ce jardin s'intègre aux topiaires dans un enchaînement de scènes paysagères.

2003 : Une thématique sur le rosier voit le jour. Une collection de rosiers hybrides remontants de la fin du XIVe siècle, réplique d'une collection de la roseraie de l'Haye-les-Roses (Val-de-Marne) est plantée ; elle est composée de 168 rosiers de 56 variétés.
En 2008, un cheminement historique de la rose des Romains à nos jours est implanté.

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