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Les jardins de contes de fées
Les écuries monumentales datant du XVIe siècle.
Les écuries du château du Rivau étaient les écuries du roi François 1er et le propriétaire du Rivau, François de Beauvau était le grand écuyer du roi.
Écrin du château médiéval, les écuries sont le principal décor de l’accès au château.
Jeanne d’Arc vint chercher des chevaux au Rivau en 1429.
Un élevage de chevaux de guerre existait déjà dans l’ancienne basse-cour du Rivau, les communs actuels.
À la Renaissance, François de Beauvau, grand écuyer de François 1er, commença à reconstruire les écuries d’antan, vraisemblablement en bois.
Il mourut à la bataille de Romagne aux côtés de Bayard en 1524.
Son successeur, Gabriel de Beauvau prit le parti vers 1550 de faire élever un bâtiment très novateur, influencé par les édifices que les grands seigneurs avaient découverts en accompagnant le Roi aux campagnes d’Italie.
Les écuries du Rivau, disposées en L, abritaient au rez-de-chaussée une trentaine de chevaux, vraisemblablement les juments d’un côté et les étalons de l’autre.L’étage, desservi par un escalier construit dans l’épaisseur des murs, servait de stockage et logeait les palefreniers.
Des fenêtres vitrées au rez-de-chaussée et du côté nord, empêchaient les courants d’air et permettaient de ventiler les écuries.
Les profondes embrasures des baies donnant sur la cour s’évasent vers l’intérieur, permettant ainsi de mieux diffuser la lumière.
Les chevaux alignés le long du mur en vis-à-vis, étaient attachés à des anneaux sans séparation de stalles.
Des mangeoires taillées dans le calcaire prennent place contre les murs.
Les voûtes en berceau à vaisseau unique et fond plat, appareillées en pierre de taille de tuffeau sont structurées par trois bandes longitudinales dont le centre est sculpté de cartouches en forme de cuir.
Certains portent les insignes royaux, d’autres n’ont pas été terminés.Les parties basses s’élèvent en grand appareil de calcaire pour supporter la structure, alors que les parties hautes sont en petit appareil pour faciliter la mise en œuvre
du berceau et l’alléger.
Cette différence de traitement renforce l’effet d’évasement au départ de la voûte.
Le spectacle audiovisuel des écuries.
A l'intérieur des écuries, deux spectacles audiovisuels de 15 mins chacun permettent de découvrir l'évolution de l'art équestre sous François 1er et l'histoire des écuries royales du Rivau puis les différents chevaux mythiques et légendaires comme Bucéphale le cheval d'Alexandre ou les chevaux tirant le char d'Apollon.
le jardin
Fleur
Banc en osier et roses, les jardins de contes de fées du Rivau
Les jardins du château du Rivau réjouiront aussi les botanistes par la collection de plus de 400 roses créées par des obtenteurs comme David Austin et André Eve et ses plantes rares, dans une ambiance tout de même très contemporaine grâce aux sculptures et aux expositions d'artistes vivants.
Les 14 jardins sont inspirés des contes et des histoires légendaires:
des bottes en caoutchouc de 3 mètre de haut,
Invendus - bottes" (2008) : L’étonnement atteint son paroxysme devant ces bottes immenses : leurs deux pieds gauches suscitent l’interrogation du promeneur, frappé par la démesure qui sublime ces objets ordinaires.
"Le Vaisseau de jardin" quant à lui est un arrosoir surdimensionné qui a ses singularités : sa contenance n’excède pas 5 litres, son pommeau est à l’envers… Cet objet étrange, qui semble avoir subi des transformations magiques, nous invite à réévaluer la frontière entre rêve et réalité
Pot rouge de Jean-Pierre Raynaud
labyrinthe
On a envie de se perdre dans ce labyrinthe, dédié à Alice héroïne de l'univers merveilleux de Lewis Carroll.
Gardé par les soldats-jardiniers décorés de haricots rouges, le labyrinthe est habité par un lapin blanc habillé de Gloire du matin blanche et par bien d’autres personnages du conte, revus par l'artiste Jean-Jack Martin et habillés de fleurs grimpantes.
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